Rencontrez l’atelier photo au forum des associations
Retrouvez-nous le samedi 14 septembre de 9h à 16h au forum des associations des Essarts-le-Roi (salle polyvalente).
Une animation vous attend !
Exposition photo « Lignes »
Nous avons le plaisir de partager avec vous l’affiche de la prochaine exposition photographique du club qui aura lieu aux Essarts-le-Roi les 7 et 8 Avril 2018 à la salle polyvalente de la mairie.
Nous aurons plaisir à échanger avec vous lors du vernissage le samedi 7 avril à 17h30.
Quelle sera votre « ligne » favorite ?
Exposition Portraits d’essartois(es)
Nous serons heureux de vous accueillir salle Barreau aux Essarts-le-Roi les 18 et 19 novembre 2017 pour vous présenter notre dernière exposition photographiques Portraits d’essartois(es).
Vous pourrez y découvrir une sélection des photos prises lors du forum des associations du 9 septembre dernier.
Portraits d’essartois(es)
L’atelier photo des Etangs organisera une animation autour du portrait le samedi 9 septembre au forum des associations dans la zone piétonne.
Venez nombreux !
Exposition à la bibliothèque : élection de la meilleure photo
A l’occasion de l’exposition photo à la bibliothèque municipale Sheila Choisne, il a été demandé aux visiteurs de voter pour élire la meilleure photo !
Le dépouillement aura lieu le samedi 17 juin 2017, nous vous donnons rendez-vous à 11h30 à la bibliothèque des Essarts-le-Roi pour connaître la photo gagnante.
Nous comptons sur votre présence et aurons le plaisir de vous accueillir autour d’un verre !
Exposition Texte en Images
L’Atelier Photo des Etangs exposera à la bibliothèque Sheila Choisne des Essarts-le-Roi du 19 mai au 13 juillet 2017 !
Cette année, nous avons illustré un texte sur la randonnée que vous pouvez découvrir ci-dessous.
Nous mettrons un « livre d’or » en place à la bibliothèque pendant l ‘exposition pur recueillir vos commentaires, un vote pour élire la meilleure photo sera organisé avec remise du prix le samedi 17 juin 2017 à 11h30 à la bibliothèque.
Le vestibule des causes perdues de Marion Moreau
Clotilde sentit son ventre se serrer. Elle respira profondément. Les derniers kilomètres sont
trop pénibles pour autoriser de surcroît des pensées lourdes comme du plomb à se greffer sur
la marche. Elle accrocha son regard à la grosse commanderie templière où elle dormirait ce
soir. Le Sauvage. Un oasis de granit posée au milieu des pâturages. Et qui semblait attendre
les pèlerins depuis des siècles. Déjà Clotilde sentait l’ombre, l’odeur de l’ombre contre les
murs épais. (p30)
A force de marcher seule dans la nature, Mara avait la sensation de se connecter à la terre, aux
arbres. Plus exactement de se reconnecter. Comme si elle se réconciliait avec une force
tellurique, une force ancienne et familière. Elle la quittait le soir à regret en entrant dans les
villes, et la retrouvait avec délices le lendemain matin de retour sur le chemin. (p50)
La journée avait été rude, mais rien que pour voir ça, elle en valait le coup. Depuis le matin, il
avait fallu grimper et descendre des montagnes. Plein les pattes. Au bonheur des routes en
crête succédait la dégringolade dans la vallée, le moral suivait le relief du chemin. Si bien que
Robert en était arrivé à se demander ce qu’il faisait là. Personne ne lui avait demandé de faire
ce pèlerinage … Une méchante douleur l’avait saisi au tendon d’ Achille, il craignait la
tendinite. Le découragement guettait, à fleur de peau et de chaussette.
Et puis, il l’avait aperçu.
Surgissant au bout du chemin, dans le fond du vallon. Le clocher du couvent de Malet. Sa
halte pour la nuit. Il fut soudain envahi de félicité, accéléra le pas, ému parce qu’il savait qu’il
ressentait la même émotion que des milliers de pèlerins avant lui, peut-être même ceux du
Moyen-Age, à la vue du clocher. Il eut l’impression fulgurante que le chemin lui restituait la ·
mémoire de tous ces cris· de joie, lancés à cet endroit précis depuis de siècles. Il en oublia sa douleur
et coupa à travers champs pour atteindre la lourde porte ferrée du couvent. (p57)
De retour chez lui, il boucla son sac à dos : deux pantalons, chaussettes, sous-vêtements, un
carnet, un stylo, brosse à dent, savon, duvet, trois tee-shirts, des timbres, une lampe torche.
S’ assit sur le canapé, et contempla son sac. Rouge et bleu, quinze litres, promotion Décathlon.
Il n’avait l’ air de rien, ce sac. Et pourtant. L’ acheter, c’ était déjà partir. Ca faisait quoi, cinq
mois déjà. Juste après l’ histoire de Payet. Le lendemain de sa marche nocturne dans les rues
du bourg. Depuis, Robert l’avait posé dans sa chambre, au pied de son lit. Il le remplissait en
vrac des petits achats en vue du départ. Couteau suisse. Topoguide. Briquet. Chaussettes en
laine. Sandales de marche … Et pour les rêves, c’ était bien plus efficace qu’un attrape-rêves.
(p66)
A chaque matin sa montagne. Mara avait pris le pli. Elle partait à l’aube, pour marcher seule
toute la matinée. L’obscurité puis le brouillard des premières heures du jour gommaient tout
effort. On parcourait des kilomètres sans s’en apercevoir. On grimpait, pourtant. Bientôt, la
vallée ne serait plus visible, perdue sous les nappes de nuages ou de brume, Mara ne savait
pas très bien. Bientôt, elle atteindrait la route des crêtes. En équilibre entre deux flancs de
montagne. Quand on ne peut plus monter plus haut. Quand tout s’ incline, et que l’on devine
au loin le dessin du chemin. (p87-88)
Petite route ombragée de conifères et de châtaigniers. Elle clignait des yeux, jouait avec
l’ombre des arbres. Les forêts de châtaigniers, aimées des fantômes. Mara les sentait, les
petits fantômes, perchés dans les arbres, ou sur son épaule. La forêt bruissait de fantômes.
Elle, légère, cotonneuse. Entourée. Une présence à ses côtés, une présence douce et
bienveillante tout autour d’elle. La présence du chemin, le chemin l’accompagnait. Elle le
sentait, chaud et rassurant. Le chemin la consolait. Il filait à flanc de montagnes, sentier de
contrebandier bordé de prés verts et d’ arbres au doux froufrou. Et elle, bordée aussi, comme
dans un lit d’enfant. Depuis le premier jour de marche, Mara avait compris que c’était vrai, ce
qu’on disait. Que le chemin donne au pèlerin ce dont il a besoin, au moment où il en a besoin.
(p89)
En bas de la montagne, le ruisseau juste à l’entrée d’Espeyrac. Mara aime les ruisseaux. Un
ruisseau, même un minuscule, et un pont, suffisent à faire couler de l’eau sous les ponts. Et il
paraît que quand elle a bien coulé, l’eau, longtemps, généreuse, nuit et jour même le
dimanche, la paix revient. Alors Mara s’arrête sur les petits, ponts, les grands ponts, elle
regarde l’eau couler, goutte, vague, tourbillon, en se demandant combien de fleuves, de
ruisseaux, de rivières …
Exposition photo « Et ça tourne ! »
L’exposition annuelle 2017 de l’Atelier Photo des Etangs aura lieu du samedi 29 avril au lundi 1er mai 2017 dans la salle Barreau (ancienne mairie) aux Essarts-le-Roi.
Le thème retenu est « Et ça tourne !« .
Nous aurons le plaisir de vous rencontrer de 10h à 12h et de 14h à 19h durant ces 3 jours.
Vous êtes cordialement invités au vernissage le samedi 29 avril à partir de 17h30 à la salle Barreau.
Entrée libre.
Exposition photo à la bibliothèque des Essarts-le-Roi
Comme chaque année, l’Atelier Photo des Etangs expose à la bibliothèque Sheila Choisne des Essarts !
Cette année un texte sur la mer est à l’honneur. Venez découvrir la manière dont il a été illustré du 16 juin au 9 juillet 2016.
Il faut laisser les cactus dans le placard de Françoise KERYMER
Lise
Port-Manech, févrierDe mon observatoire, là-haut, je vois la mer.
Je la vois incroyablement bien d’ailleurs, comme j’avais je ne l’ai vue de ma vie. Je passe mes journées à la regarder, la scruter, l’admirer: A toutes les heures de la journée, et même la nuit.
Je compare ses tenues, Satin gris-rose, velours bleu nuit, vert-de-gris, argentées, pailletées … Et toutes ses humeurs, de la plus plate indifférence à la colère écumante qui l’agite comme une malade mentale. Tout moi. Sauf que chez moi ça ne se voit pas, tout est à l’intérieur. Si je m’écoutais,je ne descendrais jamais de ma chambre. Mon lit, ma petite Miquette, la mer et moi. Ca suffit.
Yann… Un drôle de type, celui-là!… Il m’a proposé de sortir en mer avec lui : «Si tu veux, je t’emmène ramasser mes casiers cet après-midi, ça te fera prendre l’air. Et puis c’est une expérience, tu es déjà sortie en bateau ?
Et on est partis.
Quel bateau. Un vrai bateau de pêche. Yann dit qu’il est petit, son chalutier, mais moi, je le trouve gros. J’ai tout de suite aimé son côté brut et un peu patiné, l’odeur d’iode, les gros filets verts enroulés sur la bobine géante, à l’arrière, et partout des cordes, des amarrages, des casiers … Tout le matériel de pêche, quoi. Un peu l’ambiance garage, mais en mieux. Sa coque est de trois couleurs, vert, noir et blanc, et l’intérieur du bateau est tout blanc .. Un tas de fanions rouges et noirs sont attachés à de grandes perches sur l’avant, on dirait un grand bouquet de petits drapeaux joyeux qui flottent au vent. Il s’appelle Mor Glaz, « Mer Verte en breton, m’a dit Yann, c’est la couleur de la mer l’hiver, verte avec de l’écume blanche, c’est comme ça que je la préfère, elle est dure, mais elle est très belle». J’aime beaucoup ce nom : Mor Glaz.
L’atelier photo des Etangs 1er au concours régional papier couleur
Le 19 mars 2016 à Velizy s’est tenu le concours régional papier couleur de l’UR16. L’atelier photo des Etangs termine 1er ! Trois de nos membres se sont classés dans les 10 premiers parmi 72 photographes ! Bravo à tous.
Exposition « L’esprit d’un lieu »
L’exposition annuelle de l’Atelier Photo des Etangs aura lieu les samedi 2 et dimanche 3 avril 2016 dans la salle Barreau (ancienne mairie) aux Essarts-le-Roi.
Le thème retenu est « L’esprit d’un lieu« .
Le projet se décline en deux volets :
- un projet individuel : chaque exposant a choisi un lieu pour développer son projet personnel.
- un projet collectif sur un lieu commun à tous : Montfort l’Amaury.
Nous aurons le plaisir de vous rencontrer de 10h à 12h et de 14h à 19h durant ces 2 jours.
Vous êtes cordialement invités au vernissage le samedi 2 avril à partir de 17h30.
Entrée libre.